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Blaireau d'Europe (Meles meles)

 

 

 

 Carte d'identité :

Nom : Blaireau d’Europe (Meles meles)

Classe : mammifères
Ordre : carnivores
Famille : mustélidés (le plus grand de la famille) Taille : de 60 à 90 cm

Poids : de 10 à 20 kg


Biologie :

Son museau est allongé, ce qui est caractéristique d’un animal semi-fouisseur. Sa tête blanche est masquée de deux bandes noires. Son dos, ses flancs et sa croupe sont grisâtres. Sa gorge, sa poitrine et ses pattes sont noires intenses. Son aspect nonchalant et un peu pataud de faux ours, se cache un véritable architecte souterrain, notamment grâce à ses longues griffes non rétractiles et ses pattes courtes mais robustes.

Les blaireaux vivent en clan sur un territoire donné. Leur vie sociale est très développée. Ils n’interagissent pratiquement que par leur odorat qui est plus de 800 fois supérieur à celui des humains! Leur vue est, quant à elle, plutôt mauvaise.

Le blaireau est essentiellement nocturne, hormis en plein été́ où il sort avant la tombée du jour pour disposer de suffisamment de temps pour trouver sa nourriture. Cette activité́ se déroule toute l’année. L’hiver, ils n’hiberrnent pas, mais vivent au ralenti. Les blaireaux se réveillent régulièrement pour manger ou se toiletter. Il s’agit de l’hivernation.

Ils peuvent se reproduire toute l’année, mais la blairelle ne met bas qu’au début février de l’année suivante. Il s’agit d’une gestation différée ou autrement dit : ovo-implantation différée. Les femelles donnent généralement naissance à 2 ou 3 petits, qui sont élevés au fond de leur terrier jusqu’à ce qu’ils atteignent l’âge de 6 semaines.


Habitats :

Les blaireaux sont présents sur l’ensemble du territoire. Les milieux qu’ils affectionnent le plus sont un bon couvert végétal et des sols meubles et bien drainés.

Ils vivent en terrier au sein de leur territoire. Deux sortes se distinguent : le terrier principal avec au minimum 5 creusements (nommées gueules) où le clan vit toute l’année. Puis les terriers dits « secondaires » avec seu- lement 1 ou 2 gueules qui servent de refuge, de lieu de repos où pour la recherche de nourriture.

Le blaireau peut cohabiter avec d’autres mammifères, tels que les lapins ou les renards. Une fois abandonnée, sa galerie peut également servir de gîte au putois...

 

 

Alimentation :

Le blaireau est omnivore. Son régime alimentaire varie d’une région et d’une saison à l’autre. Sa préférence se porte majoritairement sur les lombrics, les limaces, larves de hannetons ainsi que sur les gros insectes, les baies sauvages, les fruits, les céréales et les amphibiens. En hiver, il consomme occasionnellement des charognes et des petits rongeurs.

 

Indices de présence :

Les empreintes font environ 5 cm de long, composées de cinq pelotes digitales avec des griffes similaires à celles d'un ours, en miniature.

 
Caractéristiques du terrier :

Déblai de terre devant la gueule, puis d’herbes ou de feuilles mortes devant la gueule : les blaireaux changent régulièrement la litière des chambres pour contrer les parasites. La voie d’accès au creusement, autrement appelé « gouttière » en forme de virgule, typique au blaireau, contrairement à celle du renard, qui est droite.

Les blaireaux empruntent toujours le même chemin entre leur terrier principal et les terriers secondaires ou les zones de nourrissage. Ceci créé un petit chemin bien démarqué, nommée « coulée ».


Les latrines :

Dépression dans le sol dans lequel les blaireaux laissent leurs déjections, appelés : pots.

 

Réglementation :

En France, le blaireau figure sur la liste des espèces de gibier, chassables (généralement de septembre à février). Néanmoins, aucune autre forme de destruction que le tir ou la vénerie sous terre, le déterrage, n’est autorisée.

En revanche, le blaireau n’est pas classé ESOD (Espèce Susceptible d’Occasionner des Dégâts), il n’est donc pas piégeable, sauf dérogations particulières.