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Télégramme 27 septembre 2023
Réunis mardi en conseil municipal, les élus de La Trinité-sur-Mer ont décidé de créer une zone de préemption autour des sites de Kerdual, Kervillen et Kerbihan. L’objectif : permettre à la municipalité, en cas de vente des terrains, de maintenir ces parcelles en espace naturel sensible.
Les murets en pierre de la pointe de Kerbihan font partis du patrimoine historique et paysager que la nouvelle zone de préemption protége, à La Trinité-sur-Mer.
Les secteurs de Kerbihan, Kerdual et Kervillen concernés
Sophie Lecanuet, adjointe en charge de l’environnement, a présenté la délibération portant sur la création d’une zone de préemption de 124 hectares. « Trois sites sont concernés par cette zone : le marais de Kerdual, le marais de Kervillen et ses abords ainsi que la pointe de Kerbihan. Cette initiative a pour but de protéger le patrimoine naturel, historique et paysager des lieux. La création de cette zone permettra à la commune d’être informée de toutes les cessions et d’exercer une préemption pour assurer le maintien des espaces naturels sensibles », a précisé l’élue. « Les propriétaires ne peuvent imaginer une seconde la réalisation de bâtiments en dur, les sites ont un statut inconstructible », a ajouté le maire, Yves Normand. Les deux élus ont confirmé que les préemptions s’appliqueraient uniquement sur les cessions et non sur les successions
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Télégramme 15 Décembre 2023
Des chèvres ont fugué, jeudi, à La Trinité-sur-Mer, à la pointe de Kerbihan mais elles ont regagné leur enclos ce vendredi, sans dommage.
Partie de leur enclos, une dizaine de chèvres ont gambadé, toute une après-midi, à travers les landiers de la pointe de Kerbihan, à La Trinité-sur-Mer.L’ajonc est toujours plus jaune dans le pré d’à côté, et cet adage a pu être vérifié à La Trinité-sur-Mer. En effet, jeudi 14 décembre, une dizaine de chèvres ont pu s’échapper de leur enclos, situé à la pointe de Kerbihan. Bien à l’aise, et sûrement habituées à cette liberté, elles ont pu croquer à pleines dents, et ce toute une après-midi, ajoncs et épineux dans les landiers de la pointe, le tout en traversant allègrement la route. Vendredi 15 décembre au matin, berger et garde du littoral ont renforcé le grillage de l’enclos pour empêcher toute nouvelle tentative d’évasion des chèvres têtues.
Télégramme 6 Novembre 2022
Ouest-France 24 juin 2022
La Trinité-sur-Mer. Opération anti-jussie à la pointe de Kerbihan
Organisé par l’Association pour la sauvegarde de la pointe de Kerbihan, en collaboration avec la municipalité de La Trinité-sur-Mer (Morbihan), l’arrachage de la jussie, plante exotique envahissante, a mobilisé une quinzaine de bénévoles, ce vendredi 24 juin 2022.
Les racines sont extrêmement longues et nécessitent de la force pour arracher ces plantes. |
Chaque année, pour pérenniser le maintien d’une biodiversité qui reprend vie dans la mare située au bout de la pointe de Kerbihan, l’arrachage des plans de jussie est indispensable.
Certes, ces fleurs jaunes sont jolies, mais tout l’oxygène des mares ou des étangs est neutralisé et les espèces meurent »,explique Isabelle Gonzales, membre de l’Association pour la sauvegarde de la pointe de Kerbihan.
Organisation militaire
Sur le plan d’eau recouvert de jussie, trois annexes ont été amenées. Lorsqu’on l’arrache, on la met dedans. Car il faut faire attention : cette plante se reproduit avec une extrême facilité en bouturage naturel », indique François Billet, président de l’association.
Munis de cuissardes ou vêtus de combinaisons de plongée, six bénévoles, aidés par la garde du littoral et un stagiaire de la mairie de La Trinité-sur-Mer (Morbihan), arrachent les plants. Il faut le faire avec précaution, car les racines sont longues et cassent facilement, fait remarquer Marie Kerdavid, garde du littoral. Puis le contenu des annexes est vidé sur le rivage, sur des bâches plastiques. Deux autres bénévoles s’affairent à transférer les plantes dans des sacs-poubelles. Enfin, à l’aide d’une brouette, ces derniers sont conduits dans un container mis à disposition par la Ville.
Deux fois par an ?
Milles précautions sont prises pour ne pas gêner les nidifications en cours de plusieurs espèces. Nous avons repéré les nids et évitons de venir travailler sur ces endroits. Mais il faut savoir que l’action du soleil favorise le développement de ces plantes. Pour nous, il est préférable de les arracher quand il y a de l’eau dans la mare, car les racines sont moins cassantes », détaille le président.
Mais il serait intéressant de faire deux arrachages, dont un en septembre. Cela devrait permettre une limitation de cette prolifération, même si les racines sont plus cassantes lorsqu’elles ne sont pas dans l’eau, complète Isabelle Gonzales.
Une attention de tous les temps
Pour Sophie Lecanuet, adjointe en charge de l’environnement, il faut saluer cette nouvelle initiative de l’Association de sauvegarde de la pointe de Kerbihan, qui est très active. Les bénévoles sont mobilisés. Cette plante qui existait dans la mare prolifère depuis qu’un éclaircissement a été fait. Et ces opérations d’arrachage sont d’excellentes opérations pour préserver la biodiversité
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