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Le frelon asiatique

 

C'est le moment le plus efficace (de mars à mai) de capturer les mères fondatrices des nids futurs de l'été.

 

Recette du mélange :

 

Mettre 1/3 de panaché, 1/3 de sirop de grenadine et 1/3 de vin blanc dans la bouteille, déposez à un mètre du sol au soleil et à proximité des zones de butinage du frelon (actuellement près des camélias)


Recharger les pièges avec de l'appât tous les quinze jours, sans les vider complètement des frelons capturés, car leur odeur attire les autres.


Vous trouverez (cf en PJ à la fin de l'article) un modèle de piège à frelons, dessiné par un adhérent de notre association, pour illustrer les conseils de notre ami apiculteur de la Pointe de Kerbihan, 


Découvrez l'histoire du frelon asiatique.


Arrivé accidentellement à Bordeaux, dans un container en provenance d’Asie, le frelon asiatique s’est développé le long du littoral atlantique.

 

La douceur du climat hivernal, a favorisé le développement de sa population. En effet, ce sont les femelles fécondées qui passent l’hiver à l’abri et sortent au printemps pour bâtir un nid et pondre leurs œufs créant ainsi, une nouvelle colonie.


C’est pourquoi, depuis les années 2010, nous observons ce nouvel hyménoptère le frelon asiatique : (Vespa velutina Nigrithorax) dans le sud de la Bretagne. Pour le distinguer, du frelon européen son cousin, le frelon asiatique est jaune orangé et l’extrémité de ses pattes est jaune.



FA.Cc By-SA 3.0      Frelon asiatique


 

 

CC BY-SA 4.0.         Frelon européen 

 

A ce jour, le frelon asiatique n’a pas de prédateur connu et a été déclaré espèce invasive. Il n’est pas plus dangereux que son cousin européen ou même que les guêpes ou abeilles, sauf chez une personne allergique.C’est la multiplicité des piqûres qui entraîne un risque vital.

 

Il faut donc éviter d’approcher les nids, qui apparaissent comme une grosse boule grise, accrochée en hauteur sur un arbre ou un bâtiment et d’où l’on voit sortir les frelons.

 

 

 

Le frelon asiatique se nourrit du nectar des fleurs ainsi, nous l’observons butiner les fleurs de camélias dès le mois de février. Il mange les abeilles pour satisfaire ses besoins en protéines. Nous le voyons devant les ruches en juillet, août et septembre guetter la sortie des abeilles. Cette prédation affaiblie les colonies d’abeilles qui sont empêchés de constituer leurs provisions pour les mois d’hiver.

 


L’apiculteur peut mettre des protections devant ses ruches sous la forme de muselières grillagées et apporter un supplément  de provisions aux ruches les moins remplies de miel.

 

 

© Jean saint-Guily.        Muselières grillagées devant les ruches.

 

 

Aujourd’hui, nous ne pouvons plus parler de son éradication.


Que pouvons-nous faire pour limiter le développement du frelon asiatique?

 

1) Piéger, les femelles de février à avril avec des pièges faciles à fabriquer avec des bouteilles en plastique et un appât à base de bière et sirop de cassis. Ce piégeage ne sert plus à rien après le mois d’avril.


2) Signaler, les nids aux personnes compétentes, qui pourront les détruire sans risque pour elles-mêmes et pour l’environnement.



Ne pas utiliser de pesticides qui pourraient être dispersés dans l’espace naturel par les oiseaux qui viendront manger les larves.


 

Pour en savoir davantage visitez  le site :  www.fredon-bretagne.com/fdgdon-morbihan/frelon-asiatique

 


Jean Saint-Guily, apiculteur et administrateur de l’ASPK